Santé
L’œil bionique : un nouvel espoir pour les non-voyants
Le principe de l’œil bionique
Vous l’aurez compris, il ne s’agit pas de retrouver réellement et parfaitement la vue mais de permettre au patient de capter des flashs de lumière et percevoir les contrastes pour qu’il puisse savoir où il se trouve et redevenir autonome.
Les limites de cette innovation
Pour que l’opération soit un succès, la présence de certaines cellules encore fonctionnelles est indispensable. Dans les cas cités ci-dessus, l’Américain comme la Suissesse souffraient d’une rétinite pigmentaire, une maladie génétique qui détériore progressivement les photorécepteurs de l’œil, entraînant d’abord la perte de la vision nocturne puis un rétrécissement du champ de vision pour arriver à une perte totale de la vue.
Une personne souffrant d’un décollement de la rétine, par exemple, ne pourra pas subir cette intervention.
Si cet implant est une grande avancée pour la médecine et un nouvel espoir pour les non-voyants, le professeur Thomas J. Wolfensberger, exerçant à l’Hôpital ophtalmique Jules-Gonin à Lausanne, précise que l’œil intégralement bionique « est encore loin ».
La prothèse rétinienne Argus II, commercialisée par la société californienne Second Sight, a obtenu cette année le Forfait Innovation délivré par le Ministère des Affaires Sociales et de la Santé. Ce label va permettre à certains patients sélectionnés d’être intégralement remboursés par la Sécurité Sociale.
Pour l’avenir, une autre version de l’Argus II, avec un implant en contact direct avec le cortex visuel, serait envisagée par la société.
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- On en parle depuis plusieurs mois mais c’est récemment que l’œil bionique a fait l’actualité grâce à deux opérations réussies. La première a été effectuée sur un Américain âgé de 66 ans aveugle depuis 30 ans, la seconde sur une femme aveugle depuis plus d’une quinzaine d’années en Suisse. Tous deux ont retrouvé partiellement la vue.
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